La situation sur le marché de l'immobilier est contrastée dans les trois plus grandes villes françaises. Les prix sur les trois derniers mois (février, mars et avril 2009) résistent mieux à Paris et à Lyon où ils reculent respectivement de -0,2% et de -0,5%, qu'à Marseille où ils continuent de plonger (-0,8%). Dans ces trois métropoles, la situation varie également d'un arrondissement à l'autre. Revue de détail.

La baisse des prix a été assez limitée sur les 3 derniers mois à Paris, "avec un recul de -0,2%", selon le SeLoger.com. Difficile cependant de généraliser, d'un quartier à l'autre, le marché peut être très différent. Dans les arrondissements les plus huppés comme le 7ème (+ 2,4% de hausse en trois mois), le 1er (+ 1,4%) ou le 8ème (+ 0,8%) les prix restent sur une pente ascendante. "Dans ces quartiers, la demande reste soutenue. Les délais de vente s'allongent mais les marges de négociation restent faibles, voire nulles, pour les appartements les plus recherchés", fait valoir Roland Tripard, directeur général du groupe SeLoger.com.

Ailleurs, en revanche, la baisse des prix s'accélère. Dans le 11ème, le prix du m² affiché en agence a perdu 1,9% en trois mois pour revenir à 6 756 euros. Dans le 9ème, les vendeurs ont revu leurs prétentions de 2,2%, se contentant de 7 034 euros le m² alors qu'ils en exigeaient, en moyenne, 7 146 euros un mois avant. "Dans quelques arrondissements, tels le 10ème ou le 13ème, la chasse aux bonnes affaires a démarré", selon Roland Tripard.

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